Votre
PC vous a coûté cher. Et si vous l’utilisiez pour gagner
de l’argent et rentabiliser votre investissement ? Voici quelques
idées d’activité en fonction de votre matériel et
de vos connaissances, ainsi que quelques conseils pour bien
démarrer. Souvenez-vous : qui ose, gagne ! Alors : action !
Sylvain
C., Maix et les autres
Copieur
!
Vous avez un graveur de CD ou DVD-Rom ? Bien que les prix aient
chuté, nombreux sont les particuliers et les
sociétés qui rechignent encore à s’équiper.
Pourtant ils peuvent en avoir besoin... Proposez-leur l’archivage de
leurs données (y compris la duplication de disque tous formats,
dans le respect de la loi). Vous pouvez également faire des
compilations musicales à la demande, des numérisations de
disques vinyles, voire faire une maquette pour un groupe
débutant (à partir de sa cassette), etc. Prix : à
partir de 8 €.
Consultant
et/ou technicien
Vous connaissez bien les différents produits disponibles sur le
marché, leurs points forts, leurs points faibles ? Devenez
consultant et aidez vos clients à acheter l’informatique dont
ils ont besoin. Si vous avez un revendeur attitré,
négociez avec lui une commission. Cette activité se
complète bien avec l’installation de matériels et de
logiciels ou des cours d’initiation. On peut aussi imaginer une
activité de dépannage et de maintenance (comptez entre 15
et 40 € l’heure). Si vous devenez spécialiste sur un
créneau comme la sécurité (lutte antivirus,
sauvegarde, etc.), vos tarifs seront bien plus importants. Tout cela,
à domicile ou dans un local réservé, à vous
de décider !
Journaliste
Vous avez une bonne plume ? Devenez journaliste ! Sauf si vous
souhaitez
écrire des articles techniques, il n’y a pas besoin de
connaissances particulières. N’importe quel passionné
peut tester un jeu, par exemple. Pour décrocher un job, le mieux
est d’envoyer un exemple de votre prose au rédacteur en chef de
la revue visée, en respectant impérativement la ligne
éditoriale. Le salaire oscille entre 0 et 70 € pour un feuillet
de 1 500 caractères. Pour plus d’informations reportez-vous
à
Puces 8.
Écrivain
Vous êtes plus prolixe ou préférez un travail de
fond ? Ecrivez un livre ! Il vous faut tout d’abord trouver un sujet
qui
puisse plaire à suffisamment de lecteurs. Sauf idée
originale, inutile d’envisager un ouvrage sur
MS Office. Ensuite, contactez des
éditeurs et présentez-leur un sommaire et un exemple de
chapitre déjà rédigé. La paye oscille entre
5 et 15 % des ventes, ou entre 1 500 et 3 000 € fixe. Si vous maniez
aussi bien la plume qu’une langue étrangère,
généralement l’anglais ou l’allemand, vous pourrez
traduire des ouvrages ou des pages vers le français. Enfin, si
vous maîtrisez bien (vraiment bien !) le français et que
vous avez des notions du sujet concerné, pourquoi ne pas devenir
relecteur-correcteur ?
Auteur
de logiciel
Certes, le bogue de l’an 2000 et le passage à l’euro sont
désormais de lointains souvenirs, mais si vous savez programmer,
la période reste particulièrement faste. Face à la
pénurie d’informaticiens, les sociétés prennent
des indépendants pour les aider, cela leur évitera des
licenciements dans quelques années... Blague à part, il y
a quand même plein d’autres programmes à
développer: interrogez et observez les sociétés
autour de vous, vous trouverez forcément un besoin caché
à satisfaire pour automatiser une tâche courante. Avec un
peu de chance, vous trouverez par la suite un second client qui aura un
besoin similaire et vous lui proposerez la même solution, sans
trop de modifications. Certains bradent leurs services à 150 €
par jour, mais 300€ (voire plus !) sont courants lorsque le niveau
demandé devient important ou que le profil est un peu
recherché.
Moteur
humain
Vous êtes un véritable mécanicien des moteurs de
recherches ? Si Google, Altavista et autre Ask Jeeves n’ont plus
aucun
secret pour vous, pourquoi ne pas monter un site d’assistance aux
recherches ? Des moteurs de recherches « humains » se
sont
certes déjà lancés sur ce terrain, mais en
combinant compétences et tarifs attractifs, pourquoi ne pas
tenter votre chance ? L’investissement est faible et le
marché
bien là compte tenu de la démocratisation de
l’informatique. Comptez une dizaine d’euros par requête, voire
plus lorsque la recherche est complexe et fastidieuse.
Référenceur
de site
Le référencement d’un site est une activité
à part entière. Même avec un contenu riche, un site
se doit d’être bien positionné dans un moteur de
recherches, idéalement en tête des résultats. A
l’aide des multiples dossiers disponibles sur Internet (abondance.com,
spider-food.net, etc.), vous pourrez rapidement acquérir une
certaine expérience dans ce secteur et facturer une prestation
de référencement. Entraînez-vous en
référençant vos sites personnels sur les moteurs
habituels. Comptez une centaine d’euros par
référencement, voire plus selon les exigences de votre
client.
Editeur
Si vous voulez être votre propre chef, pourquoi ne pas lancer
votre propre publication. Cela peut être une lettre d’information
confidentielle vendue uniquement sur abonnement ou un livre
auto-édité. Si les tirages sont faibles, vous pourrez les
exécuter avec votre matériel. S’ils deviennent plus
conséquents, il sera plus judicieux de faire appel à un
imprimeur. Afin de réduire les coûts à presque
rien, certains procèdent sur Internet en proposant des ouvrages
en téléchargements ou par email. Quelques-uns,
grâce à une bonne idée de sujet, sont devenus
millionnaires ainsi ! N’oubliez pas non plus, que contrairement
à ce qu’on entend souvent le Minitel n’est pas mort... De la
même façon, vous pouvez éditer vous-même vos
logiciels. Premier conseil: ne réinventez pas la roue ! Inutile
de réécrire
Word ou
Notepad. Faites preuve
d’imagination, vous aurez peut-être une idée en observant
les besoins des personnes autour de vous. Si vous avez des moyens
limités, le shareware est la meilleure solution de diffusion:
pas besoin d’avoir une jolie boîte, vos utilisateurs trouveront
votre programme sur les sites spécialisés sur Internet ou
sur les CD-Rom de magazines (envoyez-le leur !), puis ils vous
enverront de l’argent s’ils l’apprécient... et sont
honnêtes.
Maquettiste
et opérateur de saisie
Des étudiants pour leur mémoire, des artisans (etc.)
peuvent vous confier la saisie de documents divers. Comptez 1,5 € par
page dactylographiée pour du texte brut. Un scanner et un
logiciel d’OCR pourront parfois vous faire gagner du temps si vous
devez recopier les passages d’un ouvrage. En mettant le document en
page, le travail devient plus créatif, plus
rémunérateur aussi. Un CV peut monter à 15 €. Vous
pourrez également faire des cartes de visite, des menus, des
tracts, des petites publicités, des diplômes, etc. On se
rapproche du travail d’un vrai maquettiste. Si vous avez du talent,
pourquoi ne pas créer catalogue, petit journal, etc. Attention !
Dans certains cas, il vous faudra discuter avec l’imprimeur
chargé de la reproduction pour livrer un fichier conforme aux
normes professionnelles. Dans le même registre, vous pourrez
imprimer des horoscopes, des biorythmes, des journaux du jour de la
naissance, des T-shirt, etc. Certaines de ces activités,
basées sur des logiciels spécialisés, ont du
succès dans les galeries marchandes ou sur les foires... Enfin,
mode oblige, vous pourrez créer des sites Internet. Le travail
n’est pas tellement différent. Au début, une page HTML
coûtait 380 €, désormais on est entre 30 et 150 € s’il n’y
a pas de code spécial et suivant le temps passé. Alors
que la même chose vous rapporterait 15 € sur papier... Attention
: créer un site est un vrai métier qui demande des
compétences en communication, en gestion de projet, en
graphisme, en typographie et, bien sûr, en Html, mais ceci rend
le travail encore plus intéressant !
Les
bannières de publicité
Pour engranger facilement des revenus, avez-vous envisagé les
bannières de publicité ? Il suffit de s’abonner
à
une des nombreuses sociétés présentes sur ce
marché et placer ses bandeaux de pub sur votre site Web. Les
modes de rémunération sont suffisamment variés
pour correspondre à vos besoins: paiement à l’affichage,
au clic ou au chiffre d’affaires. Bien entendu, évitez les
publicités illégales qui pourraient
vous occasionner quelques soucis ! Les gains sont
généralement faibles, mais ils pourront par exemple
rentabiliser votre connexion Internet ou d’autres investissements
informatiques !
Illustrateur
Vous êtes un dessinateur talentueux ? Illustrez des documents
professionnels ou autres, créez des logos, etc. Contactez des
maquettistes autour de vous, souvent à la recherche d’images.
L’outil informatique fait gagner du temps en permettant de revenir en
arrière lors d’essais. Il permet, aussi, de nombreux effets
difficiles à faire à la main. Enfin, il est
également irremplaçable pour la 3D. Avec un « peu
» plus de temps, vous pouvez également vous lancer dans
les animations. Vous ne trouvez pas que les PC sont moches ?
Désignez-les en les repeignant à vos couleurs ! Un PC
coûte disons 700 €. Si sa carcasse est exceptionnellement belle,
un revendeur pourra facilement le proposer à 1500 € ! Si vous
avez un appareil photo numérique (ou tout autre moyen de
numériser une photo) et que vous maîtrisez les logiciels
de retouche, vous pouvez proposer aux client(e)s des
coiffeurs-visagistes de leur montrer à quoi ils ou elles
ressembleraient avec telle ou telle coiffure.
Vidéaste
Si votre PC possède une carte de capture vidéo
(analogique ou numérique), vous pouvez envisager une
activité de montage vidéo. Montrez à vos clients
potentiels une cassette d’une heure brute, ennuyeuse et la même
réduite à 15 minutes mise en valeur et rythmée. Il
sera facile de les convaincre de vous confier leur
vidéothèque ! Vous pourrez également y ajouter des
génériques, des effets spéciaux avec des logiciels
spécialisés, vous n’en paraîtrez que plus
professionnels et justifierez plus facilement vos tarifs,
élevés. Si vous avez une caméra, vous pouvez
également la rentabiliser en tournant la vidéo
vous-même. Vous pourrez alors proposer des clips, des
vidéos institutionnelles, etc.
Revendeur
de noms de domaine
L’engouement sur les noms de domaine a connu un certain
relâchement au fil des affaires judiciaires. Certaines pensaient
à tort gagner des sommes colossales en enregistrant des domaines
à la place et au nom de grandes sociétés.
Vainement car la règle du premier arrivé, premier servi
ne vaut plus dans cette hypothèse. Toutefois, le marché
n’est pas clos. Il reste possible d’acquérir et revendre des
adresses libres et génériques en .com, .net ou .org qui
peuvent séduire tel groupement ou telle personne, surtout s’ils
sont déjà référencés dans les
annuaires et moteurs du Web. Les frais d’acquisition sont bas, moins de
15 €, et assurent un retour sur investissement potentiellement
important. Utilisez les bases
Whois habituelles
(Godaddy.com,
Verisign.com, etc.) pour vérifier la disponibilité des
noms de domaine.
Acheter
et vendre des mots-clefs
Google permet d’acheter des mots-clefs pour y associer des
publicités à un tarif qui dépend de l’offre et de
la demande. En achetant des mots-clefs négligés des
autres annonceurs, mais soigneusement sélectionnés, et en
les faisant pointer vers les publicités très lucratives
de certaines régies, il est possible de dégager une
marge. Incroyable, mais vrai ! Attention, certaines régies sont
opposées à cette méthode.
En
vrac...
Vous avez déjà constaté que les logiciels
commercialisés sont souvent truffés de bogues ? Chez
Microsoft, il faut payer pour avoir le privilège de les
utiliser, mais certaines sociétés, outre le fait de vous
fournir un logiciel gratuit, vous rémunéreront si vous
devenez testeur pour elles.
La recharge de cartouches d’encre est un peu passée de mode.
Pourtant il y a de plus en plus d’imprimantes en fonctionnement ! Il
est vrai que la profession a souffert de charlatans plus ou moins
volontaires: il faut porter une attention particulière sur la
formation et sur la qualité des encres proposées.
Certaines activités peuvent se concevoir à cent pour cent
sur le Net: agence matrimoniale, service de conversion de fichiers,
etc. Respectez la législation ! Ne proposez que des produits
légaux, respectez le délai de rétractation de sept
jours, etc. Un avantage est que vous pourrez travailler de n’importe
quel endroit du monde sans que vos clients ne s’en doutent !
Enfin, si vous êtes fainéant, louez votre ordinateur !
Après tout, pendant que vous êtes sur la plage, il ne vous
sert à rien...
Comment
se faire connaître ?
Il est plus difficile de trouver des clients qu’une idée
d’activité ! Commencez par parler de votre nouveau job autour de
vous. Le bouche à oreille est une excellente pub. Servez-vous
également des panneaux d’affichage gratuits qu’on trouve dans
les écoles, les facs, les supermarchés, les
bibliothèques, les boulangeries, etc. Vous pouvez passer des
petites annonces dans des journaux gratuits ou payants. Ciblez bien en
fonction de votre clientèle: intérêt potentiel du
lectorat pour votre activité, zone géographique, etc.
N’hésitez pas à participer à des salons (là
encore, bien cibler), si vous en avez les moyens.
De plus en plus, le Net s’impose comme une super vitrine commerciale.
N’hésitez pas à créer une page Web pour promouvoir
votre service. Mettez-la à jour souvent, faites des rubriques
intéressantes pleines d’infos pour attirer les visiteurs.
Enfin, pensez à la satisfaction du client: un client satisfait
reviendra vous voir et n’hésitera pas à vous recommander
autour de lui. A l’inverse, on considère qu’une mauvaise
publicité fait cinq fois plus de ravages...
Quel
statut ?
Respectez la loi et ne travaillez pas au noir ! Vous devez
a priori
déclarer votre activité aux organismes fiscaux et
sociaux. Consultez le centre des impôts pour savoir dans quelle
case déclarer vos nouveaux revenus. Certes le fisc consent une
marge d’erreur de 5 % - dont certains abusent - mais une telle erreur
peut justifier un redressement fiscal. Seulement, si votre bonne foi
n’est pas mise en cause, vous n’aurez aucune sanctions
supplémentaires. Et, gros
hic,
cette souplesse n’existe qu’au
plan fiscal, non au niveau de l’Ursaff. Selon l’activité
visée, vous pourrez donc vous faire rémunérer par
les chèques Emploi Service (cours d’informatique
essentiellement). Ils sont très simples à utiliser et
évitent bien des formalités. Renseignez-vous
auprès de votre banque ou du site www.ces.urssaf.fr.
Si vous voyez plus gros, il faudra passer en société.
L’entreprise individuelle ne nécessite pas de capital de
départ... en théorie. En pratique, l’entrepreneur est
assommé par les diverses charges sociales avant même
d’avoir commencé officiellement à travailler. La gestion
devient plus contraignante, à moins que vous ne dépassiez
pas les limites de la « micro-entreprise » (76 300 € ht
pour
la vente des marchandises et 27 000 € ht pour les autres prestataires
de
services). Dans ce cas, vous n’aurez pas de compte de résultat
à produire, mais vous devrez simplement tenir un livre
mentionnant de manière chronologique le montant et l’origine des
recettes encaissées. Bon point, vous ne serez même pas
soumis à la tva mais, corrélativement, vous ne pourrez
pas la récupérer. Attention, en cas de
défaillance, vos biens personnels pourront être saisis,
sauf votre habitation principale si vous avez pris soin de la
déclarer insaisissable auprès d’un notaire.
Compte tenu des 3 000 € de cotisations à payer la
première
année, il peut être plus judicieux de passer en Sarl en
s’associant (ou en Eurl seul). Son régime a été
modifié en 2003 par la loi Dutreil. Avec elle, la constitution
de cette société est autorisée avec un capital
de... 1 €, contre 7 500 € antérieurement ! Bien entendu, on peut
toujours déposer plus afin de donner à la
société une crédibilité supérieure
auprès des banques. De toute manière, celles-ci
n’hésiteront pas à demander des garanties solides en cas
de demande de prêts (cautionnement). Pour plus d’informations,
consulter le site de l’Agence pour la Création d’Entreprises
(www.apce.com) ou les pages pro de www.service-public.fr. Signalons que
de multiples aides existent pour les demandeurs d’emploi
désireux de monter leur propre boîte. Il serait dommage de
passer à côté. Consultez les Assedic ou, là
encore, l’APCE.
Association
de bienfaiteurs
Plutôt que d’opter pour une société type Sarl,
pourquoi ne pas créer une association avec deux de vos
proches ?
Une telle constitution est très simple et se fait auprès
de la préfecture. L’association peut même fonctionner sans
être déclarée. Toutefois pour exister
légalement, demander des subventions, soutenir une action en
justice ou éventuellement acheter ou vendre en son nom,
acquérir un nom de domaine .fr (etc.) elle doit être
publiée au Journal Officiel (frais de 37,54 €). Ses fonds
proviennent aussi de cotisations des membres, droit d’entrée,
apport (en numéraire ou de savoir-faire), dons, collectes,
mécénat, parrainage, etc. Rien ne s’oppose à ce
qu’une association déclarée fasse des
bénéfices, à condition qu’elle ne les partage pas
entre des membres. Elle peut dès lors effectuer certains actes
commerciaux à titre accessoire sans pour autant être
requalifiée en société de fait. Fait remarquable,
une association est normalement exempte d’impôt sur les
sociétés si sa gestion est
désintéressée et si elle ne rentre pas en
concurrence avec le secteur marchand. Mais même lorsque ces
conditions ne sont pas remplies, il est possible d’échapper
à l’impôt sur les sociétés. Le centre des
impôts le plus proche saura vous donner un maximum
d’informations.
De votre côté, plusieurs possibilités. La
première consiste à occuper la fonction de
président. L’association vous verse alors une indemnité
de fonction qui doit obligatoirement être inférieure au
trois quarts du Smic annuel brut. Ces sommes seront taxées dans
la catégorie des bénéfices non commerciaux de
l’impôt sur les revenus, après un abattement forfaitaire
de 37 %. Elles sont assimilées à un salaire, sur le plan
social. La seconde possibilité, consiste à être
salarié de l’association, avec paiement des charges habituelles.
Comment
définir ses prix ?
Nous vous avons donné les chiffres que nous avons pu constater.
Consultez les tarifs de vos futurs concurrents dans leurs
publicités s’ils les annoncent. Sinon, n’hésitez pas
à les leur demander en vous faisant passer pour un client
potentiel (de toute façon, il est bien possible qu’un jour,
surchargé de travail, vous leur sous-traitiez une partie du
vôtre...). Vous pouvez également tisser des liens avec un
confrère situé dans une autre région afin de mieux
couvrir le territoire.
Pour définir vos tarifs, tenez compte de vos charges diverses.
Pour une activité de service sans dépense
particulière, une fois les déductions obligatoires
faites, il vous restera moins de 50 % de ce que vous facturez à
votre client ! Ensuite, définissez si vous
préférez facturer peu et travailler beaucoup, ou facturer
plus cher et travailler moins souvent. Enfin, même quand votre
carnet de commandes est plein, passez au moins 10 % de votre temps
à prospecter de nouveaux clients.
À nous les petites Anglaises !
Plutôt
que de monter sa
société en France, pourquoi
ne pas profiter de
l’espace européen ? En Angleterre, par exemple, il est
possible
de
créer une Limited Company avec un 1,5 € de capital et une seule
personne, vous ! Les charges sociales sont limitées (12 %), les
lignes
sur la fiche de paye au nombre de deux (quelle simplification !), et
l’impôt sur les sociétés progressif : 0 € pour un
bénéfice inférieur à
15 000 €, environ 20 % de 15 000 à 74 000 €, etc. Il n’est
même pas
nécessaire de trouver un local pour le siège social
puisque des
sociétés de domiciliation anglaise vous ouvrent leurs
portes pour
quelques dizaines d’euros par mois.
Si vous souhaitez créer une entreprise de manière
économique et en limitant les impôts grâce à
de nombreuses astuces, nous vous conseillons la lecture de Pirates Mag' 5.
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